Iena 2006
Une nouvelle rubrique pour le site des Voltigeurs de la Garde, pour y mettre une série de photos de la reconstitution de la bataille de Iéna, le jour de son deux centième anniversaire, le 14 octobre 2006 (je tiens à préciser que malgré leur insistance, je n’ai pas laissé mes voltigeurs participer à la reconstitution).
La reconstitution était organisée sur la partie du champ de bataille historiquement occupée par les troupes françaises du Maréchal Lannes, comme le montre la stèle commémorative ci-dessous (des associations locales apparemment très actives s’occupent du champ de bataille et l’ont en particulier jalonné de chemins de randonnée historique et de stèle commémoratives telles que celle-ci).
Officiellement le nombre de reconstituteurs était de 1250, mais il y en avait visiblement encore un certain nombre qui étaient venus de manière « officieuse ». Le nombre de visiteurs attendu était de 15000, je ne sais pas combien étaient là dans les faits, mais sûrement entre beaucoup et plein, selon mes estimations personnelles.
La reconstitution en elle-même durait deux heures, mais s’inscrivait dans le cadre de plus de trois jours d’événements locaux, dont je ne peux malheureusement pas dire grand-chose faute d’y avoir assisté. Cependant les reconstituteurs étaient sur place bien avant le début officiel de la reconstitution, il était donc possible de les voir se préparer en même temps que le public arrivait sur les lieux.
Les reconstituteurs venaient de toute l’Europe, cependant environ 80’entre eux se trouvaient de part leur uniforme dans le camp français, dans lequel on pouvait même, hérésie suprême, y entendre parler anglais !
Avant le début des hostilités, des français au bivouac.
Ici, un très beau groupe de fantassins légers français répète ses manœuvres.
Quelques Chasseurs à Cheval de la Garde, à pied cependant. En arrière plan les fantassins de la photo précédente continuent leur répétition.
L’arrivée de Napoléon marque le début de la bataille. Pas mal ressemblant, il parle cependant français avec un léger accent américain, qui passe difficilement pour un accent corse…
Maintenant à pied d’œuvre, les fantassins légers vus tout à l’heure sont comme il se doit les premiers à s’avancer et commencent à tirailler avec l’ennemi.
Les Prussiens sont prêts aussi, de l’autre côté, devant une foule de spectateurs, et pour l’instant n’ont pas l’air de se faire trop de soucis (de toutes façons je suppose qu’à eux aussi on a distribué le scénario de la reconstitution). Leurs tirailleurs s’avancent également.
Les français, nettement plus nombreux, sont harangués par leur chef.
L’artillerie des deux camps ouvre le feux (24 canons au total), le vacarme est impressionnant et vient s’ajouter à la pétarade des fusils. La fumée à rapidement fait de recouvrir ceux qui tirent.
Un groupe de Chasseurs à Cheval, ceux-ci à cheval, se déploie maintenant.
Ils sont bientôt rejoints par de très beaux cuirassiers.
Une vue d’ensemble de ces cavaliers.
Les français s’avancent maintenant pour de bon, faute de trains d’artillerie les canons sont tirés à la main, mais la distance à parcourir est raisonnable.
Sitôt avancés les canons reprennent leur feu.
Malgré tout ce tapage les Prussiens font toujours bonne figure, d’autant plus que eux sont pour le moment plus proches de la tribune officielle (un peu plus loin sur la droite, hors de la photo), ils ont donc intérêt à se tenir à carreau.
Ca tiraille, ça pétarade, tout ce petit monde s’amuse bien et l’avance des français continue, conforme au scénario.
Marquant la fin de la bataille, les français se regroupent pour le plaisir en une colonne compacte et enlèvent les dernières positions Prussiennes, ceux qui sont fatigués en profitent pour reconstituer des morts et des blessés ; et puis tout le monde se retirera pour aller dormir au même bivouac.
